Pas de fin à l’horizon pour la crise libyenne ?

L’arrestation de Hannibal Kadhafi et de sa femme enseinte de huit mois dans un palace genevois était tout simplement le début d’une histoire qui dure hélas quinze mois. Combien de temps va continuer alors ce bras de fer entre la Libye et la Suisse ? En tout cas, la fin n’est visiblement pas près car il semble que les attaquent contre la Suisse se multiplient pratiquement toute les semaines. Ainsi, la polémique qui à débuté suite aux excuses délivré par le president de la confédération Hanz-Rudolph Mertz y endure et divise l’opinion publique helvétique.

Ce qui est assez curieux dans cette affaire c’est aussi la couverture médiatique inconsistante à travers le monde. Loin de faire la une de l’actualité, l’affaire Kadhafi n’a pratiquement pas apparu dans la presse américaine et anglo-saxonne. Même les quotidiens de référence comme le New York Times, le Washington Post et le Los Angeles Times n’ont quasiment pas parlé de cette crise. Dans les quelques articles anglo-saxonnes, la Suisse est caractérisée comme une faible victime qui plaide déséspérament à la Libye. Les titres de ces articles supposent que la Suisse à énormément perdu d’un point de vue économique à cause de cette crise diplomatique. Les fonds de 5 milliards de francs retiré des banques suisse par la Libye, la fermeture des entreprises helvétique et la menace de suspendre la vente de pétrole sont parmi les points principaux dans la plupart des articles. D’un point de vue diplomatique, il est vrai que la relation entre la Libye et l’occident s’est améliorée au cours de ces dernières années. Pour preuve, les Etats-Unis l’a supprimé de sa liste noire en 2007 et aujourd’hui, les deux pays ont formellement établi des ambassades dans leurs capitales respective. Alors est-ce qu’il n’y a pas un vrai recul volontaire de la part de certains pays, notamment ceux de l’Union Européenne, afin de ne pas se mêler à cette affaire ?

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